1 – Bien s’hydrater
Le premier conseil est le plus important et est à ne surtout pas négliger. En effet, cela peut paraître évident mais il est très important de bien s’hydrater lorsqu’il fait chaud. Mais bien s’hydrater ce n’est pas que boire après l’effort mais bien avant, pendant et après l’effort. En effet, boire avant l’effort permet de faire de l’engrangement hydrique, boire pendant palie aux déficits de minéraux dus à la transpiration et boire après facilite la reconstruction, la récupération et l’élimination des déchets. Il ne faut surtout pas attendre d’avoir soif pour boire ! La sensation de soif signifie qu’il est déjà trop tard et que votre volume hydrique a atteint un seuil trop bas.
💡 Pour bien faire, il est conseillé de boire 2-3 gorgées tous les quarts d’heure.
Ne pas être suffisamment hydraté peut produire un dérèglement de votre homéostasie. Cela aurait pour conséquence un dérèglement au niveau cellulaire ou de votre thermorégulation. Ce phénomène apparaît lorsque la perte en eau est supérieure à 2% du poids du corps.
2 – Adapter son effort
Les conditions pour réaliser un effort ne sont pas les mêmes par temps chaud que le reste de l’année. En effet, il ne faut pas oublier que le sang est composé majoritairement d’eau et que la chaleur favorise la déshydratation et donc un épaississement du volume sanguin. Quelle réaction corporelle ? Une augmentation du rythme cardiaque afin d’augmenter l’afflux sanguin vers les muscles. Quelles conséquences ? Une insuffisance cardiaque, une gêne respiratoire, des œdèmes, ou dans le pire des cas une crise cardiaque… Ainsi il est recommandé de faire des pauses et d’augmenter progressivement l’effort.
🚨Attention au coup de chaud. Si jamais vous ressentez l’un de ces symptômes : accélération du pouls, peau rouge et chaude, sensation de soif, crampes, tétanie musculaire, étourdissements, nausées, maux de têtes, … Arrêtez-vous et asseyez-vous au frais, attendez que la crise passe, humidifiez votre nuque et votre tête, buvez par petite gorgée et appelez les secours.🚨
3 – Adapter son trajet
Faire du vélo au-delà de 30°C n’est pas du tout conseillé voir même plutôt votre déconseillé. En revanche, si vous devez emprunter votre vélo pour sortir, essayer de changer votre itinéraire pour traverser des endroits ombragés et frais. Ou bien des endroits avec des points d’eau potable. Eviter surtout les axes très empruntés par les automobilistes dont la pollution par temps de chaleur se trouve décuplée et plus agressive.
D’autre part, privilégiez les sorties aux heures les plus fraîches c’est-à-dire plutôt le matin avant 11h et en soirée quand le soleil commence à se coucher.
4 – Une tenue adaptée
Afin de moins ressentir les effets de la chaleur sur votre corps, vous pouvez adapter votre tenue en conséquence. Privilégiez par exemple des vêtements clairs qui à la différence des couleurs sombres n’absorberont pas la lumière du Soleil. Utilisez également des vêtements réalisés en matière anti-transpirante ou en coton léger, et plutôt amples afin d’avoir un confort optimal. Vous pouvez également vous munir de gants adaptés, de lunettes de soleil et d’une casquette afin de vous protéger le crâne.
5– Vérifier l’état de son vélo
Dernier conseil et pas des moindres. Comme pour n’importe quel système mécanique, il est important de prévenir plutôt que de guérir. Faire des contrôles réguliers afin de s’assurer du bon fonctionnement de son vélo est à ne pas négliger. En particulier pour ce qui est des pneus. En effet, avec la chaleur ils ont tendance à gonfler, ainsi s’ils sont un peu abimés cela peut entraîner leur éclatement. Alors si vous ne souhaitez pas d’accident, faites un rapide check-up !
